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Ce soir, fr3 nous a montré une superbe émission sur Paris au temps des Années Folles, une ville cosmopolite.

Refuge de toutes les immigrations, après la Première Guerre Mondiale, Paris accueille les proscrits du Monde entier. Artistes, écrivains, musiciens, beaucoup d´afro-américains entre autres vont s'y installer introduisant le jazz, la danse et leur envie de vivre loin du racisme de leur pays natal.

Un air de liberté dans ces dix années, parenthèse enchantée ou le dadaïsme puis le surréalisme surent imposer par l'art, leur rythme sur fond de musique nègre.

De Montmartre à Montparnasse les nuits étaient noires et blanches, fusion de vie.

Joséphine Baker et ses bananes
Joséphine Baker et ses bananesJoséphine Baker et ses bananes

Joséphine Baker et ses bananes

Joséphine Baker avec la Revue Nègre va l'incarner. Georges Simenon son secrétaire et même un peu plus, disait d'elle qu'elle était le sexe et la vie. En un mot "une croupe qui rit"

Si le clown chocolat au XIX ème siècle a été le premier noir artiste en France, Joséphine, elle a été la première artiste noire affirmée, dans la mouvance de l'affirmation d'une culture noire et dans la suite de sa reconnaissance autour du mouvement dit de l'Art Nègre qui influencera Picasso et tous les cubistes avant 1914.

Picasso à ce sujet reconnaissait l'influence de celui ci l'officialisait en tant qu'art :

« Il n'y a pas d'art nègre, mais une manifestation du génie humain qui, à la suite des circonstances, s'est exprimée et développée en Afrique ».

La Crise de 29 siffle la fin de ce cosmopolitisme et l'insouciance des Années Folles.

Kiki de Montparnasse photographiée par Man Ray, la fête Mistinguett et les garçonnes
Kiki de Montparnasse photographiée par Man Ray, la fête Mistinguett et les garçonnesKiki de Montparnasse photographiée par Man Ray, la fête Mistinguett et les garçonnesKiki de Montparnasse photographiée par Man Ray, la fête Mistinguett et les garçonnes

Kiki de Montparnasse photographiée par Man Ray, la fête Mistinguett et les garçonnes

France 3 a diffuse ce lundi soir en prime time un documentaire sur le Paris des années folles, entièrement constitué à partir d’archives colorisées et sonorisées.

Vous pouvez le voir en replay pendant la semaine. Du bonheur.

Jamais Paris ne fut autant une fête que dans les années 1920. Une incroyable fête, à laquelle le monde entier vint participer, dans un élan vital qui ne voulait qu’une chose: effacer quatre années d’horreur. Décadentes, excentriques, les Années Folles ne sont que dix petites années, mais ce très beau documentaire rend compte de leur exceptionnelle densité, en nous entraînant des terrasses de Montparnasse aux clubs de jazz de la butte Montmartre dans un tourbillon réjouissant. Coco Chanel, les arts déco, la coupe à la garçonne, les courses de garçons de café, Gertrude Stein et la «génération perdue», la «Rotonde» et la «Coupole», Man Ray et Kiki de Montparnasse, les «dirty french novels», les surréalistes… L’avant-garde, mais aussi l’émancipation des femmes, la libération sexuelle, le racisme ordinaire, la résistance de la France conservatrice: lu par Laurent Stocker, le récit mêle habilement les thèmes jusqu’au krach de 1929.

Quelques photos des années folles

Tag(s) : #Clown Chocolat
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