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C'est Week End de carnaval à Bordeaux. N'oubliez pas, amis festivaliers, spectateurs, promeneurs en longeant la Place coeur et poumon de la ville, vous pouvez les préserver et nous aider à sauver les marronniers de la Place Gambetta.
4352 personnes à ce jour on déjà signé la pétition refusant l'abattage des marronniers. C'est un succès. En route vers les 5000. Le collectif de défense a rdv lundi 12 mars avec la Mairie. Il est toujours temps. Signez et faites circuler la pétition ci dessous.

Lettre adressée à Alain Baraton le jardinier

 

Bonjour Alain Baraton, nous vous écoutons le plus régulièrement possible avec Patricia Martin , nous lisons vos livres et sourions à vos blagues...Nous voulions juste partager avec vous cette info ...18 marronniers "malades" (? ? ?vont être coupés place Gambetta à Bordeaux dans le cadre de la rénovation de la place ...

cela permettra d'aménager une voie supplémentaire pour la circulation et de mieux voir les façades XVIIIe ...

c'est vrai il n'y a pas assez d'autos et à Bordeaux on manque un peu de façades XVIIIe...

Ils viennent de couper 8 poiriers pour aménager un square...ils étaient trop proche du mur de l'église et poussaient en penchant...un arbre qui penche est prêt à tomber! ...

Sur la commune d'à côté, au Bouscat, c'est 68 chênes qui vont y passer pour laisser passer le tram ...''ou il y a du chêne y'a pas de plaisir''

Bon, face aux horreurs de la Syrie ...cette scierie là ne pèse pas grand chose ...mais nous voulions tout de même vous en parler ...merci de nous avoir lu... Martine et Bernard 

 

Merci à Bernard Deubelbeiss pour ces aquarelles expressives rendant compte au jour le jour de l’atmosphère de cette place arborée
Merci à Bernard Deubelbeiss pour ces aquarelles expressives rendant compte au jour le jour de l’atmosphère de cette place arborée Merci à Bernard Deubelbeiss pour ces aquarelles expressives rendant compte au jour le jour de l’atmosphère de cette place arborée
Merci à Bernard Deubelbeiss pour ces aquarelles expressives rendant compte au jour le jour de l’atmosphère de cette place arborée Merci à Bernard Deubelbeiss pour ces aquarelles expressives rendant compte au jour le jour de l’atmosphère de cette place arborée

Merci à Bernard Deubelbeiss pour ces aquarelles expressives rendant compte au jour le jour de l’atmosphère de cette place arborée

Avez-vous lu la fiche wikipédia sur les arbres urbains, tout y est ! Arbre urbain — Wikipédia 

Valeurs et fonctions dévolues à l'arbre urbain

L'arbre en ville est considéré depuis longtemps comme un bien commun et une source de services écosystémiques, voire comme étant d'intérêt public et général ; pour des raisons sociologiques, psychologiques, politiques, éthiques… Il est notamment associé à la détente, aux jeux d'enfants, à l'art et à la nature, à l'éducation à l'environnement, à la santé et qualité de vie, à la biodiversité urbaine.

Fonctions symboliques

L'arbre d'alignement et d'ornement sont porteurs de charges symboliques et sociales contemporaines12, mais qui remontent aussi loin dans le temps, au moins à l'Antiquité.

Fonctions sanitaires, hygiénistes

Il est scientifiquement démontré qu'un contexte urbain arboré contribue à diminuer le stress21 (en augmentant la bonne humeur d'autant plus que la naturalité de ce contexte est élevée, selon une étude récente22). Les espaces verts de grande taille semblent plus efficaces pour diminuer le stress23

Fonctions aménitaires, sociale et récréatives

L'arbre est un élément important des parcs, squares, berges et lieux extérieurs de détente, de repos et de plaisir ; Il est indispensable à la santé, à l'équilibre psychique et physique des citadins qui apprécient sa présence dans les espaces où se promener, promener les chiens, pratiquer le jogging ou la marche nordique, le cyclisme, etc. Les grands arbres et bosquets, les ambiances forestières et naturelles ont un effet apaisant et sont considérés comme un élément positif du cadre de vie. Leur ombre portée est recherchée dans les régions sèches et chaudes.

 

 

Fonctions écologiques

 

L'arbre est d'abord un être vivant, élément important de nombreux écosystèmes, en interaction durable avec de nombreuses espèces. c'est aussi un perchoir et un support pour des épiphytes, champignons lignicoles et plantes grimpantes. C'est enfin un habitat pour de nombreuses espèces de vertébrés (oiseaux, chauve-souris32,33, micromammifères), à tous les âges de sa vie, et dans la rhizosphère, y compris bien après sa mort.

Arbre creux et bois mort sont nécessaires à la vie de nombreux champignons et invertébrés. Ils posent plus de problèmes de sécurité en ville qu'ailleurs.

Remaillage écopaysager

Microclimat

 

Superposition de la thermographie mettant en évidence les îlots de chaleur urbains et les zones arborées et d'espaces verts. L'évapotranspiration végétale rafraîchit l'air et limite le réchauffement urbain. Inversement, les bulles de chaleur et la pollution acide et particulaire modifient la pluviométrie, jusqu'à plusieurs dizaines de km en aval des grandes villes.

L'arbre a un « effet tampon » sur le climat urbain a priori appelé à se réchauffer41, au point de nécessiter une adaptation des villes à ce changement42. Cet effet de l'arbre se traduit de plusieurs manières ;

  • Par son ombre estivale, un feuillu poussant entre le soleil et une maison la rafraichit. En hiver, sans feuilles, l'arbre laisse le soleil filtrer et réchauffer la maison43,44,45. Dans les régions chaudes, l'ombrage d'un grand arbre donne une valeur supplémentaire à une maison ou un terrain46, et inversement en région fraiche ou tempérée une forêt urbaine dense peut priver des riverains de soleil une partie de la journée47. En taillant les arbres d'une manière adaptée, ainsi que les buissons proches, il est possible de contrôler l'ensoleillement et l'ombre portée vers les fenêtres ou des panneaux solaires48 ou de la consommation d'énergie de caravanes et mobilhomes dans une aire de camping49. Une haie judicieusement placée protégeant des vents froids mais laissant le soleil réchauffer la maison peut faire diminuer la consommation d'énergie de 30 %50,51 ;
  • Par son évapotranspiration le houppier de l'arbre urbain, ainsi que d'autres formes de végétation urbaine diminuent la brutalité des chocs thermiques et pics thermo-hygrométriques propres aux microclimats des zones urbaines non végétalisées.
    L'évapotranspiration de l'arbre urbain diminue aussi les variations de l'humidité relative et la rosée qui disparaît presque totalement dans les zones urbaines minérales est plus abondante à proximité des arbres. Et elle perdure plus à leur ombre.
    L'évapotranspiration diminue un peu le caractère déshydratant du vent. Or, l'air sec véhicule plus de poussières, de pollens et de particules) ;
  • L'albédo des canopées, combinée à l'évapotranspiration modifient les courants (plus ascendants au-dessus des taches boisées et végétalisées), contribuant à aérer la ville ;
  • Dans l'infrarouge, les houppiers modifient positivement l'albédo urbaine (avec un effet contraire en été et en hiver pour les feuillus, surtout pour les petites maisons52 plus ou moins selon l'espèce et selon la persistance de ses feuilles). Ils modifient à la fois l'absorption du rayonnement et le stockage et la réémission de la chaleur ;
  • Les buissons et les houppiers des grands arbres modifient la vitesse du vent, ainsi que la forme et la force des turbulences. Les grands arbres augmentent la rugosité de la ville, en la rendant moins dure, permettant le mélange des couches d'air, mais limitant les ré-envols de poussière ; des plantations peuvent ainsi être utilisées par des urbanistes pour contrôler (dans une certaine mesure) les effets du vent en ville.

En été, le rafraichissement de l'air urbain limite la formation de certains polluants (qui se forment sous l'action des UV solaires et/ou d'autant mieux qu'il fait chaud.

Séquestration et puits de carbone

Les milieux urbains (et plus encore périurbains), ainsi que les transports motorisés qu'ils induisent contribuent pour l'essentiel (directement, et indirectement) aux émissions de gaz à effet de serre ; L'arbre urbain contribue - dans une certaine mesure - à diminuer la dette écologique des villes en y restaurant des puits de carbone61.
Les parties aériennes (troncs, branches) constituent un stock provisoire de carbone, éventuellement pour plusieurs siècles. « Plus de 90 % du poids sec des arbres provient de la fixation du CO2 par photosynthèse »

Production d'oxygène

L’oxygène a des vertus désinfectante (on blanchissait autrefois les draps en les étendant au soleil sur l’herbe de prairies. Un homme adulte a besoin de 700 grammes environ d'oxygène par jour (255 kg//an), soit ce que fournissent une dizaine d’arbre en une année (15 à 30 kg par arbre). L’arbre urbain ne produit donc qu’une très faible part des grandes quantités de dioxygène consommée dans les grandes villes, mais l’oxygène natif produit par les feuilles pourrait jouer un rôle sanitaire important pour les arbres eux-mêmes, et à leur proximité, notamment au niveau de la canopée. Par mètre carré d’emprise au sol, un grand arbre en produit beaucoup plus qu’un mètre carré de gazon ou de buisson. 

Epuration de la pollution atmosphérique

Les arbres d’autant plus qu’ils sont grands, feuillus et insérés dans une large canopée (parc urbain) épurent très significativement l’air de nombreux polluants urbains, particulaires et gazeux. La taille de la canopée et la distance de diffusion de la pollution sont deux facteurs prédictifs-clés qui influent sur taux d’épuration de l’air. (Ex : -9,1 % des particules en suspension, - 5,3 % du SO2 et - 2,6 % du NO2 pour un parc urbain du district de Pudong, à Shangai, ville très polluée)73. Même dans les situations d’effet de canyon qui tendent à piéger les poussières et gaz dans les rues, les arbres et la flore dépolluent l’air de manière significative, à condition d’occuper un volume d’air suffisant. Les effets sont significatifs à partir d’une bande linéaire de végétation pas ou peu disjointe sur une bande de 5 m de large74.

Réduction du dioxyde d'azote (NO2) et des NOx

L'arbre urbain contribue (mais essentiellement en saison de croissance pour les arbres à feuilles caduques de zones tempérées) à fortement atténuer la pollution de l'air81, pour différents polluants tels que les NOX82, et notamment la pollution azotée. 

Réduction du monoxyde de carbone (CO)

On a montré par le suivi de monoxyde de carbone radiomarqués (au carbone 14), que les feuilles de certaines espèces de peuvent absorber facilement le CO (plus toxique que le CO2 pour les animaux). Le CO est absorbé par les plantes le jour (le CO a été transformé surtout en saccharose et en protéines, ou transformé en CO2). Plus surprenant, il est aussi absorbé la nuit, et presque aussi vite que le jour ; il est alors transformé en CO2 presque aussitôt et relargué dans l'air.

Fixation des particules

 

En 50 ans (de 1950 à 2000, alors que la population mondiale doublait, le nombre de voitures a plus que décuplé84, et les arbres d'alignements plantés le long des boulevards sont les plus exposés à la pollution par le plomb (limitée depuis l'essence sans plomb) et à une pollution particulaire importante. La pollution atmosphérique particulaire est une cause avérée de mauvaise santé et des valeurs limites de PM10 ont été établies dans de nombreux pays. Grâce à leur feuillage qui occupe un grand volume (grande surface développée) et plus ou moins selon les propriétés physiques et biologiques des surfaces foliaires, les arbres et surtout leur canopée85 peuvent agir comme des « filtres biologiques, en supprimant un grand nombre de particules en suspension et donc améliorer la qualité de l'air dans des environnements pollués »86. Augmenter le nombre d'arbre urbain, et végétaliser les villes conduit à diminuer la pollution particulaire de l'air86.

Les gestionnaires d'arbres urbains doivent relever de nombreux défis car dans l'espace public et hors de quelques grands parcs urbains publics ou privés, ces arbres sont soumis à de nombreux stress qui abrègent fortement leur espérance de vie (ne dépassant généralement pas 30 ans90) ;

Arbres et microbes

Les arbres ne pouvant pas se déplacer pour fuir leurs prédateurs et parasites disposent d’une large gamme de moyens de défense. Via l’écorce, les feuilles et les racines, ils sécrètent des molécules dites phytoncides capables de tuer de nombreux microbes et champignons ou de repousser divers parasites. Ils contribuent ainsi à assainir l’eau et l’air qui les baignent, avec des effets positifs pour notre système immunitaire, propriété autrefois utilisés par la médecine des ex-pays de l’Est (Russie notamment) pour soigner certains malades en leur faisant prendre des « bains de forêt »93 et retrouvée au Japon sous le nom de « Shinrinyoku » avec la confirmation récente que certains de ces phytoncides dopent l’activité des globules blancs humains ainsi que des facteurs anticancéraux dont en renforçant l’expression de protéines anticancéreuses).

Cycle urbain de l'eau

Si le sol le permet, les racines de l'arbre s'enfoncent dans le sol et parfois le décolmatent. Les champignons, bactéries, vers de terre et autres organismes associées enrichissent le sol l'aèrent et y facilitent la circulation de l'eau, permettant à la fois l'alimentation des nappes et le maintien de l'humidité du sol (capillarité). L'arbre rend à l'atmosphère une partie de l'humidité qu'il a reçu des pluies et eaux météoritiques.

Bruit

Les « rideaux d'arbres » ne sont pas de très bons isolants phoniques, mais ils atténuent le bruit et le rendent plus supportable, notamment par l'effet apaisant des chants d'oiseaux et des feuilles dans le vent96

Importance de la biomasse foliaire de l’arbre

Pour chaque essence, une partie des services écosystémiques décrits ci-dessus (oxygénation, dépollution, ombre portée) augmentent de manière parfois exponentielles avec la hauteur de l’arbre, mais plus encore avec le nombre de feuilles ou aiguilles (ex : la surface des aiguilles représentent au moins 85 % de la surface totale d’un pin sylvestre97.

La biomasse de feuilles et rameaux peut diminuer avec la taille ou la perte de feuille par stress (hydrique ou pathologique), sachant que la perte de feuille est l’un des moyens normaux de certains arbre de résister à ces stress.

En vue de la réunion du 12 mars quelques arguments pour contrer les éléments de langage de la novlangue productiviste rationnelle de la pensée libérale et bétonnière.

Laurence Dessertine et Magali Fronzes vont vous arguer les éléments de langage habituels : c'est pas grave car on en plante davantage.
Contre-argument la phrase de fin de l'article wikipédia : "combien de jeunes arbres faudrait-il planter pour remplacer les services écosystémiques et aménitaires rendus par un arbre vénérable ?"
Ou encore : construire du logement neuf n'épargne pas le fait de réhabiliter l'ancien
Ou encore : chez les humains on s'occupe des naissances et aussi des âgés, on les abat pas quand ils ne "servent" plus ?
 
Comme dit Sylvain Leblond dans un commentaire sur un post de Thierry Leblond (adjoint DD de St Médard) : "il faut un projet de loi modifiant le statut juridique de l'arbre en reconnaissant sa nature d'être vivant et (peut-être) sensible ("grand-mère feuilllage" de Poncahontas ...). L'arbre n'est pas un bien-meuble (mon canapé ne m'a jamais synthétisé de l'oxygène au contraire des arbres de mon jardin)." http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2017/10/06/nous-voulons-que-les-arbres-remarquables-soient-reconnus-comme-un-patrimoine_5197180_3244.html?xtref=http://m.facebook.com/
 
Dernier argument au pire si on retire les marronniers, pourquoi ne pas les transplanter ailleurs ?
 
La ville de Saint Médard en Jalles a récemment transplanté 3 tilleuls âgés

Voici les commentaires de son adjoint Thierry Leblond :
"L'équation économique est simple : un arbre de l'âge (> 40 ans), de la taille et de la qualité des tilleuls de la place de la République vaut environ 25000 € sur le marché. Le coût de déplacement des 3 tilleuls a été de 7000 €. C'est aussi sans compter l'important bilan carbone positif des grands arbres et leur rôle pour la préservation de la biodiversité.

Voilà une opération gagnante sur toute la ligne !"
 
 
 
A quoi Magali fronzes a répondu que la ville plantait 1000 arbres par an ! Que le patrimoine arboré de la ville représentait 46 000 arbres...
Mais la ville n'est même pas dans les 10 1ères villes vertes du palmarès 2017, sa surface d'espaces verts par habitants est de 28m2 contre 48m2 pour la moyenne des 50 plus grandes villes françaises (source voir palmarès observatoire).
 

Mélanie Bénard

Tag(s) : #spécial copinage, #Débats et réflexions ouvertes
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