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Samedi 18 mars à Paris pour la VIè République                                 =  130 000 manifestants

de Bastille à République.

Dimanche 19 mars à Bercy avec Benoît Hamon                                  =    20 000 spectateurs 

Contre les violences policières de Nation à République                      =    10 000 manifestants

Si l'on totalise l'ensemble                                                                   =   160 000 personnes

On peut ainsi mesurer le poids de ces trois gauches aujourd'hui.

On peur aussi regretter l'absence de dynamique commune face à la droite et l'extrême droite.Nous aurions dans l'unité pour la VIè République été le double.

Cette division est portée dans les deux camps. Mais la mauvaise foi d'un Hamon,est flagrante. Abandonner le RU du jour au lendemain pour passer à un discours contre les candidats de l'argent, on nous l'a déjà fait au Bourget en 2012, ne pas rompre avec ce gouvernement et toléré une El Khomruy comme candidate aux législative sur les listes de son parti c'est quoi ?

Donner ainsi des gages permanents à l'aile droite du PS divisé au bord de la rupture, tenter de recoller les morceaux en lançant des attaques, des sous entendus incessants contre JLM, tout en reprenant en partie son programme démontre que la candidature Hamon est celle de l'idiot utile. Utile à son vieux parti pour conserver les voix des déçus du Hollandisme tout en évitant de les voir partir vers la FI. Ensuite après son échec au premier tour il pourra rallier Macron le vrai candidat du PS, ralliement justifié par le danger Le Pen????  Oublié le programme.

La symbolique de ce WE est là, à l'image même de l'organisation de ces manifestations. Le pavé pour FI et contre la violence policière et Bercy pour le meeting illustrant la politique spectacle, la mise en scène d'une candidature qui à la gout de la gauche, portée par un gars sympathique, éternel débutant mais qui nous fait croire qu'on peut changer les choses sans changer le système en se donnant les moyens de le faire.

Les uns se battent dans la rue, les autres restent aux balcons.

 

Pour en revenir à JLM et le 18 mars, comment ne pas vibrer à son discours aux accents gaulliens, à cet enthousiasme et bonne humeur des participants, à cette volonté partagée de changer les paradigmes de cette société par le partage, l'écologie, l'égalité pour combattre le fascisme. Mais terminé par une Marseillaise, j'ai pas pu.

Heureusement l'Internationale a j'ailli de la foule.

Question mêlée d'amertume ? 

Comment défiler sur une seule jambe même si c'est la jambe gauche ? Un peu casse gueule non ?

 

 

En Marche pour la 6 è République
En Marche pour la 6 è République
En Marche pour la 6 è République
En Marche pour la 6 è République
En Marche pour la 6 è République
En Marche pour la 6 è République
En Marche pour la 6 è République

En Marche pour la 6 è République

Quand à l'extrême gauche pour qui j'ai une sympathie et une fidélité historique elle aussi offre une image un peu désespérante.
Comment choisir entre Poutou et Artaud ?  A  moins de se résigner comme d'habitude à un vote protestataire de plus, sans porté,  un vote témoignage à un idéal, un vote sans portée d'espérance, un vote inefficace pour faire reculer la misère, le racisme et la guerre en attendant des jours meilleurs....

 

Une carte postale parisienne 

Car ce Paris que nous avons traversé, ce Paris aimé et éternel, est en dehors des sites touristiques protégés, nettoyés, ce reflet de cartes postales, ce Paris est dans ce qui lui reste de quartiers populaires, sale, peuplé de miséreux, de fêtards alcoolisés, d'une jeunesse boboïsée autocentrée sur ses fêtes, inconsciente (?) et dépolitisée.

Bon je deviens un vieux con peut-être ! Heureusement j'y ai retrouvé quelques .....vieux camarades, toujours vaillants, toujours combattants. Mais il y a bien un fossé générationnel entre ma génération et celle de cette jeunesse qui monte, qui s'engage, lycéens, étudiants peu me semble t -t'il d'actifs. Le poids des quarantenaires est bien mince. C'est un constat au vue du public de ces foules. Leur absence signifie t'elle qu'il constitue en dehors de la dépolitisation qui caractérise la campagne un signe d'une adhésion à Le Pen ? Seront-ils les abstentionnistes de demain trop préoccupés et centrés surr leur propre vie ? Un narcissisme social ?

Mais Paris ne sera-t'il toujours pas Paris ?

Clin d'oeilAlors, pour chercher vers qui je voterai je me pose les questions de l'urgence sociale. Quel est le candidat qui fait le plus peur, qui dérange l'eshtablissement ? Qui est le plus attaqué, diabolisé ???? Par la presse, par les autres. Quel candidat porte des solutions écologiques, d'urgence sociale, d'égalité qui ouvre des pistes qui se bat contre le fascisme ?

Répondre à ces questions doit guider nos choix. A vous de deviner !

 

Mais on aura du regret celui de voir que cette division (qui n'est pas forcément Franco-française) qui a coûté si cher dans l'Histoire aux peuples désunis est en marche.

Au delà de cette situation électorale si peu réjouissante, les nuages de la guerre approchent de nos côtes.

Paris on the roof ....Paris on the roof ....Paris on the roof ....

Paris on the roof ....

Et puis comme nous étions à République une petite visite à la bourse du Travail s'imposait.

Et puisqu'on reproche leur égo à tous nos politiques, j'ai moi même fantasmé et pêché en montant à la tribune sous le regard de Marianne, tout en restant modeste et lucide, prêchant devant des bancs vide sous le regard paternel du grand Jaurès. 

La Bourse du Travail à Paris
La Bourse du Travail à Paris
La Bourse du Travail à Paris
La Bourse du Travail à Paris
La Bourse du Travail à Paris
La Bourse du Travail à Paris
La Bourse du Travail à Paris
La Bourse du Travail à Paris

La Bourse du Travail à Paris

Tag(s) : #Infos et divers, #Débats et réflexions ouvertes
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