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A l'école Pierre et Marie Curie, de Floirac, un quartier de Bordeaux, les élèves de la classe de CE2-CM1 mènent depuis plusieurs mois un travail sur l'égalité filles-garçons avec leur institutrice.

Le jour de notre reportage, ils recevaient en classe la géographe Edith Maruéjouls, spécialiste des questions de genre et de mixité. Avec elle, les enfants ont évoqué leur pratique de cette micro-société qu'est la cours de récré. Un espace que filles et garçons ne parcourent pas de la même manière.

Selon la chercheuse, cette occupation inégale de la cour de récréation préfigure la manière dont, plus tard, hommes et femmes s'approprient l'espace public. Dès l'école, les petites filles adoptent des stratégies d'évitement et de contournement de certains espaces dans lesquelles elles se sentent rejetées ou illégitimes. Une attitude qui rappelle les tactiques adoptées plus tard par les femmes pour se protéger dans des zones urbaines qu'elles jugent peu sûres.

Comment penser la cour d'école

Penser autrement la cour de récréation, c'est possible. A Bordeaux, l'agence d'architecture EGA est chargée de concevoir le futur groupe scolaire Hortense, dont la livraison est prévue pour la rentrée 2020. Le bâtiment doit accueillir sept classes de maternelle et onze classes d’élémentaire.

Au cœur des réflexions des architectes : l'aménagement de la cour de récréation. Il s'agit de concevoir un lieu de vie et de socialisation qui permettent aux garçons et aux filles d'occuper l'espace d'égale manière.

Erik Giudice est le fondateur de l'agence d'architecture EGA. Il explique comment il a commencé à travailler en lien avec la géographe Edith Maruéjouls :

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"La cour d'école est un des premiers espaces collectifs auxquels les enfants sont confrontés et qui les marque pour leur futur"
Tag(s) : #Débats et réflexions ouvertes
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