En ces jours de re-mobilisation de étudiantes, un intéressant débat nous attend à la Machine à Lire le 21 avril, avec le livre Combats Étudiants pour l'indépendance de l'Algérie, analysant et donnant les éléments historiques sur cette période tragique.
La jeunesse, pour nos dirigeants c'est "Consomme et tais toi !" Mais surtout tais toi.
De de Gaulle à Hollande, sans oublier les Pompidou, Giscard, Sarkosy et Mitterrand, la Vè République n'a pas été avare ....... de répression anti-jeune, quand ceux ci contestaient leurs politiques antisociales et guerrières.
Oui un drôle de concept, conditionnant une vision politique.
Mais la jeunesse va de Gavroche à Guy Mocquet, des maquis de la résistance et nous le verrons dans ce livre, à cette jeunesse qui autour de l'UNEF, s'est engagée contre cette guerre sans nom, guerre coloniale, la Guerre d'Algérie, tragédie dont les plaies aujourd'hui ne sont toujours pas cicatrisées.
Affronter le passé pour comprendre notre présent et construire l'avenir, c'est le mérite du livre et du débat qu'animera notre ami Jean Claude Gillet.
C'est à cette lumière que nous parlerons de cet ouvrage, jeudi 21 avril à la Machine à Lire.
Dans ce livre autobiographique, Combats Étudiants pour l'indépendance de l'Algérie publié aux éditions L'Harmattan, Dominique Wallon explique qu’il devient vice-président "Algérie" du syndicat étudiant en 1960 avant de diriger ce syndicat entre 1961 et 1962.
Il retrace son combat et celui de cette organisation contre la guerre et surtout pour l'indépendance de l'Algérie, en lien avec l'UGEMA, syndicat étudiant algérien proche du FLN.
http://odysseo.generiques.org/Actualites/p29/La-guerre-d-Algerie-et-le-mouvement-etudiant
Il montre le rôle actif de l'UNEF qui n'a pas hésité à bousculer, à l'époque, les partis de gauche et les autres organisations syndicales.
Un livre personnel et documenté qui analyse les engagements de l'UNEF, les prises de position
des principaux acteurs, les différents événements marquants d'une période encore taboue et la
répression gouvernementale des militants de l'indépendance. Il faudra attendre la présidence
de G. Pompidou pour que Dominique Wallon soit autorisé à passer le concours de l'École
Nationale de l'Administration.
Dominique Wallon a assuré la majeure partie de sa carrière au sein du ministère de la Culture
entre 1981 et 2000. Il a été successivement directeur du Développement culturel, du Centre
National du Cinéma, puis de la Musique, de la Danse, du Théâtre et du Spectacle vivant. En
2003, il a fondé le festival des cinémas d'Afrique du pays d'Apt.